Alexandre est un participant de la treizième édition du projet Génération court, nous l’avons interviewé afin de savoir son ressenti sur cette expérience.
Comment as-tu connu génération court ?
Suite à la validation de mon master en cinéma, j’ai cherché des moyens de produire le scénario que j’avais écrit pour mon mémoire. Avant de me pencher plus franchement vers des structures classiques comme des boîtes de production, j’ai tenté les concours de réécriture pour pouvoir améliorer la qualité et la physionomie de mon histoire. C’est dans ce cadre que j’ai trouvé une annonce pour Génération Court et que j’ ai postulé au projet.
Pourquoi as-tu eu envie de participer au projet Génération court ?
Au-delà de la chance que donne Génération Court pour la réécriture, c’est un programme qui suit le film de A à Z et qui donne un petit budget pour le tournage. Il me semblait, qu’après mes études, c’était un cadre intéressant pour me mettre le pied à l’étrier de manière structurée et aborder la vie active.
Parle-nous un peu de ton projet
En voici le pitch: Une nounou annonce à la famille pour laquelle elle travaille depuis des années qu’elle compte retourner dans son pays d’origine pour y faire sa vie. A l’issue de cette annonce, les liens noués entre la nounou et les différents membres de la famille vont devoir se défaire, non sans difficultés pour certains.
Mon film est inspiré de mon enfance et de l’impact qu’a eu ma nounou sur mon éducation. Depuis le début, l’idée a été vraiment de rendre hommage à cette femme qui a tant compté pour moi même si le scénario est une fiction à 90%.
.Qu’est-ce que t’as apporté Génération court dans la réalisation de ton projet ?
Un cadre. C’est vraiment le gros plus de cette aventure! On doit respecter des échéances et, lorsqu’on est jeune, c’est très important d’avoir ce type de contrainte. A part ça, les ateliers d’écriture étaient bien ficelés et très personnalisés contrairement à ceux que l’on peut avoir pendant nos études. Aussi, la production a bien aidé la conception d’une équipe cohérente pour m’aider pendant le tournage.
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A ce stade du projet, quelles difficultés as-tu rencontré ?
Il a fallu s’adapter beaucoup en phase de pré-production, ce qui n’est pas toujours évident. Entre les désistements des techniciens et le budget qui ne permet pas d’avoir ce que l’on veut, l’anxiété arrive à grands pas et il ne faut pas se laisser abattre. Je sors tout juste de la phase de tournage et cela fait du bien de se dire que les pépins sont majoritairement derrière nous.
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Selon toi, est-ce que l’on peut participer à Génération Court sans avoir d’expérience dans le cinéma ?
Oui, un de mes camarades en est la preuve vivante. En revanche, je pense qu’il faut s’intéresser profondément au cinéma pour faire un film quel qu’il soit. En tant que novice, il faut également solliciter au maximum les gens qui entourent l’aventure pour qu’ils favorisent les conditions d’élaboration du film.
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Rendez-vous en octobre pour découvrir le court-métrage d’Alexandre !