Projet GC 2018 : Découvrez le parcours de Théo

 

Théo est l’un des réalisateur de la 13e édition du projet  Génération Court. Découvrons son aventure, quelques semaines après la fin de son tournage 

 

 

 Comment as-tu connu Génération Court ?

Via Internet, sur un site d’annonce, cineaste.org.

 

Pourquoi as-tu eu envie de participer au projet Génération Court ?

Initialement c’était pour concrétiser un scénario. C’est bien d’écrire mais ça prend une autre dimension quand le projet se tourne. Et là c’était l’occasion de mettre le pied à l’étrier, avec des limites de budget, de temps et une deadline à respecter.

 

Parle-nous un peu de ton projet

Karmen raconte l’histoire d’une femme en surpoids qui vient d’être promue dans l’agence de publicité dans laquelle elle travaille. Quotidiennement harcelée par ses collègues, maintenant devenus ses subordonnés, la collaboration va devenir impossible. Ça traite de la différence, ici de la différence physique, comme on dit de la « grossophobie » dans le milieu du travail.

 

Qu’est-ce que t’as apporté Génération Court dans la réalisation de ton projet ?

Un cadre. C’est finalement l’essentiel. Et j’ai expérimenté quelque chose dont je n’avais pas forcément l’ambition : la réalisation. J’ai mal lu l’annonce en postulant et je pensais que le projet se ferait, que j’en serais l’instigateur, le scénariste mais pas nécessairement le réalisateur. Donc ça m’a forcé à avoir une rigueur dont je n’ai pas l’habitude et c’est une bonne chose.

 

A ce stade du projet, quelle(s) difficulté(s) as-tu rencontré ?

Justement, être réalisateur est un poste presque aux antipodes de celui de scénariste. Il faut beaucoup de qualité que je n’ai pas. La gestion d’une équipe nécessite de la communication, ce qui est un souci pour moi. Je pense que la réalisation restera une expérience et pas un métier. Je suis plus à l’aise à l’écriture et cette expérience m’a permis de le confirmer.

 

Selon toi, est-ce que l’on peut participer au Projet Génération Court sans avoir d’expérience dans le cinéma ?
L’approche sera forcément différente. Ceux qui ont fait des études, dont je fais partie, y voient une opportunité de passer de la théorie à la pratique, ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’être formés, en profiterons pour découvrir les tournages. Je pense que tout le monde peut participer, ne serait-ce que pour l’expérience.