Interview #1 – Ahllem Bendroh

A l’occasion de la 11e édition de Génération Court, nous avons interviewé quelques anciens gagnants de l’édition locale Jeunes Adultes, afin de revenir sur leur parcours. Aujourd’hui, Ahllem Bendroh, qui a remporté le Prix du Jury en 2013 avec son court-métrage Chemin de traverse, revient sur sa participation.

 

– Tu as gagné l’édition locale de Génération Court il y a 3 ans. Que fais-tu aujourd’hui ?
Actuellement, j’occupe un emploi qui n’est pas en rapport avec le cinéma.

 
– Avais-tu déjà une expérience dans le cinéma avant de participer à Génération Court ?
Non, aucune.

 
– Pourquoi as-tu eu envie de participer à Génération Court? Comment s’est déroulée cette expérience ?
J’avais envie de me mettre au défi et savoir si j’étais capable de me prêter à ce genre d’exercice. Je voulais surtout découvrir la fabrication d’un film de A à Z et surtout avec un accompagnement professionnel.
Mon expérience s’est parfaitement déroulée. Nous avons été suivi par des professionnels tout au long de notre formation. J’ai eu une équipe de tournage très compétente, et bienveillante. J’en garde un très bon souvenir.

 
– As-tu un souvenir marquant de Génération Court ?
La 1ère projection de mon film au Festival Génération Court où les ados présents dans la salle étaient plutôt dissipés. C’était drôle.

 
– Selon toi, qu’est-ce que t’as apporté Génération Court ?
Ça m’a permis d’ouvrir d’autres portes de formation. Ainsi, l’année qui a suivi Génération Court, j’ai pu participer à plusieurs ateliers : Égalités des Chances à la Fémis, La Ruche (écriture de scénario de court-métrage) et également Varan (formation en montage de documentaires). J’ai donc pu aborder plusieurs domaines de compétences qui composent la fabrication d’un film.

 
– Est-ce que ta participation à Génération Court a influencé ton parcours professionnel ?
Difficile à dire… D’une certaine manière, et je dirai d’un point de vue personnel, ça m’a permis de postuler à d’autres d’ateliers. D’un point de vue purement professionnel, j’entends par là gagner sa vie en échange de sa force de travail, non. Ça ne m’a pas influencé. Je ne travaille pas dans le cinéma, ni même dans un domaine qui s’en rapproche. Donc, je répondrai à cette question par : probablement mais pas tout à fait.

 
– Aujourd’hui, que retiens-tu de cette expérience ?
Je retiens que c’est une bonne opportunité pour s’initier aux techniques de production d’un film. Cela demande du travail, beaucoup de travail, mais lorsque l’on découvre le résultat projeté sur un écran de cinéma, devant un public, c’est plutôt une belle récompense.

 
– Génération Court va fêter ses 11 ans en 2016 : qu’est-ce que cela t’inspire ?
11 ans, ce ne sont plus des encouragements, mais plutôt des compliments.
Cela signifie beaucoup. Ça veut dire que le festival est toujours soutenu, qu’il y a un public présent, de plus en plus de jeunes qui veulent participer et surtout énormément de travail de la part des organisateurs. Ça m’inspire qu’avec la détermination, le travail ET la chance, ce festival parvient à perdurer durablement.

 
– Travailles-tu sur de nouveaux projets cinéma ou audiovisuel ? Si oui,tu peux nous en dire un peu plus ?
Oui, effectivement je travaille sur des projets. Je ne préfère pas en dire plus, tant que ce ne sont que des projets.

 
– Pour finir, as-tu un conseil à donner aux futurs participants ?
Je dirai surtout aux futurs participants de ne pas avoir peur de se lancer, d’essayer, de se tromper, de ne pas savoir etc. Et puis surtout, de ne pas avoir peur de travailler. Car, certes, il y aura des moments de doutes, des moments difficiles, l’envie d’abandonner etc. mais ils vous seront nécessaires pour rebondir et vous motivez davantage. De toute façon, rien ne sera facile et si cela l’était: quel ennui ! 
Bref, faites-vous plaisir. Osez réaliser votre idée et vous n’en serez que content.